Ces erreurs (trop) fréquentes qui peuvent nuire à  l’efficacité de votre salle blanche

Travailler en salle blanche exige une rigueur absolue. Dans un environnement ultra  propre où la moindre particule peut compromettre un processus de production, chaque  geste compte. Pourtant, certaines erreurs reviennent régulièrement souvent par  automatisme ou méconnaissance et nuisent directement à l’efficacité de la salle blanche. 

Chez Apyrolab, spécialiste de l’ultrapropreté et du contrôle microbiologique, nous  observons sur le terrain un certain nombre de pratiques à risques. Voici un tour d’horizon  des erreurs les plus fréquentes… et des bonnes habitudes à adopter pour garantir la  performance de vos environnements contrôlés. 

La tenue est la première barrière contre la contamination particulaire et  microbiologique

Erreur fréquente : gants mal mis, combinaison mal fermée, visière absente… 

Bonne pratique : suivre une procédure rigoureuse d’équipement, avec contrôle  systématique à l’entrée du SAS. Des sessions de formation régulières permettent de  limiter les oublis et les mauvaises pratiques. 

Le principe fondamental d’une salle blanche repose sur la maîtrise des flux d’air  (laminaire ou turbulent). 

Erreur fréquente : négliger les règles liées aux flux d’air, comme obstruer les grilles  de soufflage ou de reprise, déplacer du matériel sans validation, ou laisser les portes  ouvertes trop longtemps. Ces erreurs perturbent l’équilibre de l’environnement contrôlé et  augmentent le risque de perte de classification ISO ou de contamination croisée. 

Bonne pratique : respecter les zones de circulation, vérifier régulièrement le bon  fonctionnement des installations HVAC et éviter toute modification non validée. Des  pratiques essentielles pour maintenir des niveaux d’endotoxines conformes aux  exigences pharmaceutiques.

Un nettoyage efficace en milieu ultra propre ne s’improvise pas, il doit être organisé,  régulier et documenté. 

Erreur fréquente : oubli de certaines zones (plafonds, plinthes, angles), produits non  adaptés ou fréquences insuffisantes. 

Bonne pratique : établir un plan de nettoyage validé, avec des protocoles précis  selon les zones à risques, et réaliser des contrôles de propreté (particulaires et  microbiologiques). 

Tout ce qui entre en salle blanche est une source potentielle de contamination. 

Erreur fréquente : introduction d’emballages extérieurs, accumulation d’objets non  nécessaires, nettoyage insuffisant du matériel. 

Bonne pratique : utiliser des consommables spécifiquement conçus pour les  environnements propres, organiser des SAS distincts pour les flux de matières et de  personnel, et limiter le mobilier à l’essentiel pour réduire les sources potentielles de  contamination. 

L’humain est la première source de contamination dans une salle blanche. 

Erreur fréquente : gestes brusques, déplacements inutiles, discussions prolongées,  oubli des règles de base. 

Bonne pratique : instaurer une culture de la propreté, former régulièrement le  personnel, et renforcer l’autodiscipline par des rappels visuels (signalétique). 

L’efficacité d’une salle blanche ne repose pas uniquement sur ses équipements ou sa  conception, mais surtout sur la rigueur quotidienne des utilisateurs. En corrigeant ces  erreurs fréquentes, vous préservez la qualité de vos produits, la conformité de vos  installations et la réputation de votre structure. 

Chez Apyrolab, nous réalisons des prélèvements et contrôles microbiologiques pour  évaluer la qualité de l’environnement en salle blanche. Besoin d’un contrôle ciblé ou  régulier ? Notre équipe est à votre écoute pour vous accompagner.

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