Travailler en salle blanche exige une rigueur absolue. Dans un environnement ultra propre où la moindre particule peut compromettre un processus de production, chaque geste compte. Pourtant, certaines erreurs reviennent régulièrement souvent par automatisme ou méconnaissance et nuisent directement à l’efficacité de la salle blanche.
Chez Apyrolab, spécialiste de l’ultrapropreté et du contrôle microbiologique, nous observons sur le terrain un certain nombre de pratiques à risques. Voici un tour d’horizon des erreurs les plus fréquentes… et des bonnes habitudes à adopter pour garantir la performance de vos environnements contrôlés.
1. Une tenue inadaptée ou mal portée
La tenue est la première barrière contre la contamination particulaire et microbiologique.
❌ Erreur fréquente : gants mal mis, combinaison mal fermée, visière absente…
✅ Bonne pratique : suivre une procédure rigoureuse d’équipement, avec contrôle systématique à l’entrée du SAS. Des sessions de formation régulières permettent de limiter les oublis et les mauvaises pratiques.
2. Des flux d’air perturbés
Le principe fondamental d’une salle blanche repose sur la maîtrise des flux d’air (laminaire ou turbulent).
❌ Erreur fréquente : négliger les règles liées aux flux d’air, comme obstruer les grilles de soufflage ou de reprise, déplacer du matériel sans validation, ou laisser les portes ouvertes trop longtemps. Ces erreurs perturbent l’équilibre de l’environnement contrôlé et augmentent le risque de perte de classification ISO ou de contamination croisée.
✅ Bonne pratique : respecter les zones de circulation, vérifier régulièrement le bon fonctionnement des installations HVAC et éviter toute modification non validée. Des pratiques essentielles pour maintenir des niveaux d’endotoxines conformes aux exigences pharmaceutiques.
3. Un nettoyage partiel ou mal planifié
Un nettoyage efficace en milieu ultra propre ne s’improvise pas, il doit être organisé, régulier et documenté.
❌ Erreur fréquente : oubli de certaines zones (plafonds, plinthes, angles), produits non adaptés ou fréquences insuffisantes.
✅ Bonne pratique : établir un plan de nettoyage validé, avec des protocoles précis selon les zones à risques, et réaliser des contrôles de propreté (particulaires et microbiologiques).
4. Une mauvaise gestion des consommables et du mobilier
Tout ce qui entre en salle blanche est une source potentielle de contamination.
❌ Erreur fréquente : introduction d’emballages extérieurs, accumulation d’objets non nécessaires, nettoyage insuffisant du matériel.
✅ Bonne pratique : utiliser des consommables spécifiquement conçus pour les environnements propres, organiser des SAS distincts pour les flux de matières et de personnel, et limiter le mobilier à l’essentiel pour réduire les sources potentielles de contamination.
5. Des comportements risqués
L’humain est la première source de contamination dans une salle blanche.
❌ Erreur fréquente : gestes brusques, déplacements inutiles, discussions prolongées, oubli des règles de base.
✅ Bonne pratique : instaurer une culture de la propreté, former régulièrement le personnel, et renforcer l’autodiscipline par des rappels visuels (signalétique).
L’efficacité d’une salle blanche ne repose pas uniquement sur ses équipements ou sa conception, mais surtout sur la rigueur quotidienne des utilisateurs. En corrigeant ces erreurs fréquentes, vous préservez la qualité de vos produits, la conformité de vos installations et la réputation de votre structure.
Chez Apyrolab, nous réalisons des prélèvements et contrôles microbiologiques pour évaluer la qualité de l’environnement en salle blanche. Besoin d’un contrôle ciblé ou régulier ? Notre équipe est à votre écoute pour vous accompagner.